[Enseignement supérieur] Marcourt change d'avis sur les examens d'entrée et veut en instaurer !
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[Enseignement supérieur] Marcourt change d'avis sur les examens d'entrée et veut en instaurer !
La suite de ce sujet a évolué en débat et se trouve donc dans la partie du forum qui y correspond
Je ne résiste pas à vous montrer ce petit article très éclairant :
En gros :
- Marcourt veut maintenant mettre en place des examens d'entrée en médecine, dentisterie et sciences vétérinaires (examens portant sur des sciences exactes comme chimie, mathématiques, ...). Il y a un mois, il s'y opposait farouchement.
- Le ministre veut mettre en place des tests d'aptitude obligatoires "non contraignants" pour toutes les facultés universitaires. "Non contraignants" signifie que si on les rate, on peut quand même tenter l'année, MAIS il y a alors obligation de passer les examens de la session de janvier ; ces examens comptant alors d'office pour la note finale. (pas de seconde session)
- Pour ceux qui échouent au test d'aptitude et décident de ne pas tenter tout de même l'année, il reste les hautes écoles, pour lesquelles ces tests ne sont pas prévus.
- La partie "humoristique" : le 23 février, Marcourt déclarait s'opposer à toute forme de teste ou examen d'entrée. Et la déclaration communautaire ainsi que le programme du PS aux dernières élections aussi... : http://archives.lesoir.be/-ce-n-8217-est-pas-democratique-_t-20110223-0193NL.a.html?&v5=1
Si vous vous positionnez contre les examens d'entrée et contre des tests d'aptitude qui ne seraient que partiellement "non contraignants", j'ai vu qu'une pétition a été créée en ligne, par la FEF si je ne me trompe. C'est ici :
Merlin- Délégué
- Messages : 1004
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 31
Localisation : Chastre, Nil-Saint-Vincent
Re: [Enseignement supérieur] Marcourt change d'avis sur les examens d'entrée et veut en instaurer !
L'actualité avait bougé mais je ne l'avais pas vu, désolé
Suite aux pressions du monde étudiant d'une part (FEF, CIUM,...) et à celles des partis de la coalition (cdH, ECOLO et au sein même du PS), Marcourt a abandonné l'hypothèse d'un examen d'entrée en médecine jeudi, malgré un soutien de cette hypothèse par le MR, le recteur de l'ULg ou les doyens des facultés de médecine.
Voici la nouvelle situation en ce qui concerne les études de médecine. Concernant les tests d'aptitude "non contraignants" mais qui comportent une contrainte implicite (obligation de réussir en janvier si on rate l'examen), je n'ai pas vu si c'était conservé ou abandonné.
Le Soir :
Le cabinet de Jean-Claude Marcourt (PS) ne sera bientôt plus seul à travailler sur l’organisation des études de santé. Six ans ? Sept ans ? Test ou examen d’entrée ? Année polyvalente ? Le ministre de l’Enseignement supérieur déposera, ce jeudi, sur la table du gouvernement de la Communauté française, une note destinée à informer les partenaires et à tracer les différentes hypothèses de travail.
Le gouvernement, puis le parlement auront ensuite à choisir celle censée garantir une réforme de ces études qui, précise le ministre, « rencontrera au mieux les trois objectifs majeurs que sont la qualité de la formation, la promotion de la réussite des étudiants et la liberté d’accès aux études ».
Le ministre propose quatre pistes (lire ci-dessous). Il a choisi d’écarter l’examen d’entrée contraignant ou le concours, conformément, rappelle-t-il, à la déclaration de politique communautaire. Curieusement, son avatar – le test contraignant –, qui avait d’ailleurs fait l’objet d’un avant-projet de décret et dont Le Soir s’était fait l’écho, ne figure pas dans la note, alors qu’il s’agissait visiblement de l’option la plus aboutie. Cette version a du reste la faveur des doyens des facultés de médecine comme du recteur de l’ULg, Bernard Rentier.
Le futur décret aura pour but de répondre à l’afflux des étudiants en 1er bac médecine. On en comptait 1.499 en 2005-06 pour 3.338 en 2010-2012. Deuxième objectif : s’aligner sur la législation européenne ; laquelle a conduit la Chambre à adopter récemment une proposition de loi réduisant la durée minimale des études de médecine à deux cycles de 3 ans, soit 6 ans au total. Enfin, « il s’agit aussi, rappelle le ministre, de lutter contre un taux d’échec qui avoisine 70 % en 1e bac, ce qui est supérieur à la moyenne ».
L’objectif est d’aboutir à un décret d’application pour la rentrée universitaire de septembre 2012.
statu quo
La médecine en 7 ans
Trois années de bachelier et quatre années de master et maintien du moratoire.
Cette solution, explique le ministre, a l’avantage de la simplicité, mais elle doit être envisagée au regard d’au moins 5 objections : 1. elle force les futurs médecins à assumer une charge d’études plus longue que partout en Europe, comme en Flandre ; 2. elle n’apporte pas de solution à l’engorgement des formations cliniques et risque, selon le ministre, de conduire à la baisse de la qualité de la formation et donc des soins ; 3. Elle conduirait une partie importante des diplômés en master dans l’impasse ; 4. elle ne rendrait pas le débat relatif à l’assouplissement du numerus clausus au niveau fédéral ; 5. elle nécessiterait le dégagement d’un budget complémentaire et pérenne important, de 5 millions d’euros par an. On l’a compris, cette solution n’a pas les faveurs du ministre.
Statu quo bis
La médecine en 6 ans
Comme pour la première option, on maintient les effets du moratoire sur les mesures particulières de limitation d’accès aux études en médecine et dentisterie, communément appelées « numerus clausus » sauf que, dans cette option, on supprime une année de master (trois au lieu de quatre). La première objection de la première option (des études plus longues que partout en Europe ou qu’en Flandre) est levée, mais les quatre autres restent pertinentes pour cette hypothèse de travail, même si la 5e objection, budgétaire, est moindre. « Cela dit, explique Jean-Claude Marcourt, eu égard à la réduction du nombre d’années d’étude, on doit craindre, toutes choses restant égales, un accroissement du taux d’échec en fin de première année et donc un encadrement complémentaire pour les étudiants bisseurs. » Cette option, comme la première, n’est pas celle privilégiée par le ministre.
Six ou six plus un
Six ans et une année polyvalente facultative
Réduction des études et création d’une année d’étude « polyvalente » permettant, à ceux qui le souhaiteraient, à la lueur d’« une évaluation obligatoire sans être contraignante », de combler leurs manques ou de s’orienter vers d’autres filières. Cela supposerait l’organisation de formations destinées aux rhétoriciens qui le souhaitent pour anticiper la compensation de leurs manques éventuels. Les désavantages : 1. maintien des études en 7 ans pour ceux qui suivent l’année polyvalente ; 2. Pas de garantie de réduction du nombre d’étudiants sous les quotas fédéraux ; 3. risque de création d’une hiérarchie entre filières ; … Les avantages : 1. création d’auditoires plus homogènes permettant une pédagogie plus efficace ; 2. possibilité pour les étudiants d’une mise à niveau ; 3. création d’une réelle année universitaire et non d’une « 7e secondaire ».
Six plus un pour tous
Etudes en 6 ans et année polyvalente pour tous
Réduction à six ans mais accès aux études de médecine et dentisterie conditionné à la réussite de la première année polyvalente. Avantages : 1. démarche progressive vers la réussite, plutôt que dans un contexte de compétition ; 2. retarde l’orientation vers l’une ou l’autre filière ; 3. introduit des matières générales pour tous. Désavantages : 1. place tous les étudiants devant l’obligation d’études plus longues qu’en Flandre et à l’étranger ; 2. coût imposé tant pour la Communauté française que pour les étudiants ; 3. pas de régulation naturelle vers l’une ou l’autre filière et risque de voir cette année se transformer en concours de fin d’année ; 4. par rapport à la précédente, cette option pénalise les étudiants qui auraient pu accéder directement aux études auxquelles ils aspirent, alors que « ceux-ci constitueront en fait l’écrasante majorité de ceux qui réussiront finalement leurs études ». (F.V.)
http://archives.lesoir.be/universites-les-etudes-de-sante-sur-la-table-du_t-20110428-01DCXQ.html?query=marcourt&firstHit=0&by=10&sort=datedesc&when=-1&queryor=marcourt&pos=2&all=2387&nav=1
Suite aux pressions du monde étudiant d'une part (FEF, CIUM,...) et à celles des partis de la coalition (cdH, ECOLO et au sein même du PS), Marcourt a abandonné l'hypothèse d'un examen d'entrée en médecine jeudi, malgré un soutien de cette hypothèse par le MR, le recteur de l'ULg ou les doyens des facultés de médecine.
Voici la nouvelle situation en ce qui concerne les études de médecine. Concernant les tests d'aptitude "non contraignants" mais qui comportent une contrainte implicite (obligation de réussir en janvier si on rate l'examen), je n'ai pas vu si c'était conservé ou abandonné.
Le Soir :
Le cabinet de Jean-Claude Marcourt (PS) ne sera bientôt plus seul à travailler sur l’organisation des études de santé. Six ans ? Sept ans ? Test ou examen d’entrée ? Année polyvalente ? Le ministre de l’Enseignement supérieur déposera, ce jeudi, sur la table du gouvernement de la Communauté française, une note destinée à informer les partenaires et à tracer les différentes hypothèses de travail.
Le gouvernement, puis le parlement auront ensuite à choisir celle censée garantir une réforme de ces études qui, précise le ministre, « rencontrera au mieux les trois objectifs majeurs que sont la qualité de la formation, la promotion de la réussite des étudiants et la liberté d’accès aux études ».
Le ministre propose quatre pistes (lire ci-dessous). Il a choisi d’écarter l’examen d’entrée contraignant ou le concours, conformément, rappelle-t-il, à la déclaration de politique communautaire. Curieusement, son avatar – le test contraignant –, qui avait d’ailleurs fait l’objet d’un avant-projet de décret et dont Le Soir s’était fait l’écho, ne figure pas dans la note, alors qu’il s’agissait visiblement de l’option la plus aboutie. Cette version a du reste la faveur des doyens des facultés de médecine comme du recteur de l’ULg, Bernard Rentier.
Le futur décret aura pour but de répondre à l’afflux des étudiants en 1er bac médecine. On en comptait 1.499 en 2005-06 pour 3.338 en 2010-2012. Deuxième objectif : s’aligner sur la législation européenne ; laquelle a conduit la Chambre à adopter récemment une proposition de loi réduisant la durée minimale des études de médecine à deux cycles de 3 ans, soit 6 ans au total. Enfin, « il s’agit aussi, rappelle le ministre, de lutter contre un taux d’échec qui avoisine 70 % en 1e bac, ce qui est supérieur à la moyenne ».
L’objectif est d’aboutir à un décret d’application pour la rentrée universitaire de septembre 2012.
statu quo
La médecine en 7 ans
Trois années de bachelier et quatre années de master et maintien du moratoire.
Cette solution, explique le ministre, a l’avantage de la simplicité, mais elle doit être envisagée au regard d’au moins 5 objections : 1. elle force les futurs médecins à assumer une charge d’études plus longue que partout en Europe, comme en Flandre ; 2. elle n’apporte pas de solution à l’engorgement des formations cliniques et risque, selon le ministre, de conduire à la baisse de la qualité de la formation et donc des soins ; 3. Elle conduirait une partie importante des diplômés en master dans l’impasse ; 4. elle ne rendrait pas le débat relatif à l’assouplissement du numerus clausus au niveau fédéral ; 5. elle nécessiterait le dégagement d’un budget complémentaire et pérenne important, de 5 millions d’euros par an. On l’a compris, cette solution n’a pas les faveurs du ministre.
Statu quo bis
La médecine en 6 ans
Comme pour la première option, on maintient les effets du moratoire sur les mesures particulières de limitation d’accès aux études en médecine et dentisterie, communément appelées « numerus clausus » sauf que, dans cette option, on supprime une année de master (trois au lieu de quatre). La première objection de la première option (des études plus longues que partout en Europe ou qu’en Flandre) est levée, mais les quatre autres restent pertinentes pour cette hypothèse de travail, même si la 5e objection, budgétaire, est moindre. « Cela dit, explique Jean-Claude Marcourt, eu égard à la réduction du nombre d’années d’étude, on doit craindre, toutes choses restant égales, un accroissement du taux d’échec en fin de première année et donc un encadrement complémentaire pour les étudiants bisseurs. » Cette option, comme la première, n’est pas celle privilégiée par le ministre.
Six ou six plus un
Six ans et une année polyvalente facultative
Réduction des études et création d’une année d’étude « polyvalente » permettant, à ceux qui le souhaiteraient, à la lueur d’« une évaluation obligatoire sans être contraignante », de combler leurs manques ou de s’orienter vers d’autres filières. Cela supposerait l’organisation de formations destinées aux rhétoriciens qui le souhaitent pour anticiper la compensation de leurs manques éventuels. Les désavantages : 1. maintien des études en 7 ans pour ceux qui suivent l’année polyvalente ; 2. Pas de garantie de réduction du nombre d’étudiants sous les quotas fédéraux ; 3. risque de création d’une hiérarchie entre filières ; … Les avantages : 1. création d’auditoires plus homogènes permettant une pédagogie plus efficace ; 2. possibilité pour les étudiants d’une mise à niveau ; 3. création d’une réelle année universitaire et non d’une « 7e secondaire ».
Six plus un pour tous
Etudes en 6 ans et année polyvalente pour tous
Réduction à six ans mais accès aux études de médecine et dentisterie conditionné à la réussite de la première année polyvalente. Avantages : 1. démarche progressive vers la réussite, plutôt que dans un contexte de compétition ; 2. retarde l’orientation vers l’une ou l’autre filière ; 3. introduit des matières générales pour tous. Désavantages : 1. place tous les étudiants devant l’obligation d’études plus longues qu’en Flandre et à l’étranger ; 2. coût imposé tant pour la Communauté française que pour les étudiants ; 3. pas de régulation naturelle vers l’une ou l’autre filière et risque de voir cette année se transformer en concours de fin d’année ; 4. par rapport à la précédente, cette option pénalise les étudiants qui auraient pu accéder directement aux études auxquelles ils aspirent, alors que « ceux-ci constitueront en fait l’écrasante majorité de ceux qui réussiront finalement leurs études ». (F.V.)
http://archives.lesoir.be/universites-les-etudes-de-sante-sur-la-table-du_t-20110428-01DCXQ.html?query=marcourt&firstHit=0&by=10&sort=datedesc&when=-1&queryor=marcourt&pos=2&all=2387&nav=1
Merlin- Délégué
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